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unis contre la violence conjugale la violence conjugale aujourd’hui 2 février 2012 bienvenue sur le site du collectif dédié aux victimes de la violence conjugale. apprenez nos souffrances, et accompagnez nous à faire changer ça. les chiffres : 174 décès par an, 48.500 plaintes, 82.250 mains courantes, 92.000 appels au 3919. l’opinion générale de 70% des interviewés ? « si elles prennent les coups, c’est qu’elles les cherchent. si elles ne partent pas, c’est qu’elles les aiment ». cette idée moyenne-âgeuse doit changer. merci à france 2 et à var matin, ainsi qu’au petit impertinent, qui a cru en moi de suite, et au magazine 100% vrai http://www.pluzz.fr/toute-une-histoire-2012-05-10-13h55.html mots-clefs : femme battue , injustice , justice , souffrance , violence , violence conjugale posté dans non classé | 4 commentaires » l’union fait la force 2 février 2012 toutes ensemble, et tous nos proches prêts à nous soutenir pouvons faire changer la société. des solutions existent. simples, évidentes, basiques. alors pourquoi ne sont-elles pas déjà mises en place ? nous unir et nous rebeller ensemble, contre cette fatalité d’un autre temps, c’est aussi par cela que passera notre reconstruction. offrons à nos filles et nos garçons, un avenir lavé de cette violence si particulière, si intime, si douloureuse. nous ne sommes pas coupables !!! nous sommes des victimes anonymes. mais nous sommes 48.500 victimes anonymes par an !!! 1+1+1+….. c’est tous unis que nous porterons le bon message. pour tout ceux qui cherchent de l’aide, du soutien, ou désirent nous rejoindre notre collectif : femmebattueencolere@gmail.com mots-clefs : femme battue , injustice , justice , souffrance , violence , violence conjugale posté dans non classé | 1 commentaire » le trauma 2 février 2012 violent. fulgurant même. nous avons 2 choix : en souffrir, profondément, totalement, en être ravagées ou… en mourir. choisir de ne pas en souffrir, c’est en accepter la fatalité, et en mourir. psychologiquement ou physiquement. on peut le refuser, on peut accepter de vivre avec. mais ne pas se faire aider par un spécialiste, c’est offrir à notre agresseur, une emprise sur nous pour le restant de nos jours. on en sort. on peut le regler. on peut en guerir. pour soi, pour ses enfants, pour laisser un jour la place à un autre compagnon. pour vivre !!! mots-clefs : femme battue , injustice , justice , souffrance , violence , violence conjugale posté dans non classé | 1 commentaire » la psy 2 février 2012 la souffrance que nous vivons est souvent incomprise parce qu’elle est méconnue. en prenant le droit de nous battre, notre amour nous prend en une fois, notre dignité, notre personnalité. il existe des termes psy précis, mais les connaître ne sert à rien si l’on ne sait pas ce qu’ils signifient. le 1er coup nous divise. une sorte de « truc », bourré de la culpabilité que notre agresseur nous fait porter vient désormais nous habiter. (plusieurs mots qualifient cet état : la sidération, le déplacement, l’inversion) c’est ce « truc » qui nous empêche de prendre conscience de ce qu’il se passe, de partir ou de nous rebeller. je l’ai vécu. c’est un mélange malsain, vicieux, insidieux, de honte, d’humiliation, de culpabilité, de reproches, de haine, de souffrance, de peur, et surtout, d’un refus massif de soi même. mais le pire, c’est que c’est notre belle vision de l’amour qui est détruite, parce que c’est de l’amour que nous vient la souffrance. et qu’il devient difficile de vivre après cette destruction des repères. mots-clefs : femme battue , injustice , justice , souffrance , violence , violence conjugale posté dans non classé | 1 commentaire » la peur 2 février 2012 nos agresseurs nous menacent. ces menaces nous paralysent. sérieuses ou fantasmagoriques, leur impact est le même sur nous, victimes. comparable à la tétanie ? a l’annihilation de toute volonté de survie ? pour les avoir vécues, supportées et crues, tous les actes deviennent pénibles. sortir, sourire, se faire belle. on a peur. peur que chacun de nos gestes soient assimilés à de la provocation, qu’ils provoquent la jalousie, l’irritabilité. alors, on ne vit plus. ca ne signifie pas qu’on ne reçoit pas de coup, ça signifie qu’on fait tout pour qu’ils soient moins nombreux et moins douloureux. une autre peur se mèle à celle là, une peur viscérale, infantile : celle du monstre de nos cauchemars. le visage de notre agresseur change avant le coup, et cette image, pénétrant notre dernier cercle d’intimité, vient réveiller en nous la peur du monstre. a quand une aide massive pour sortir la victime de cette peur ? a quand une mobilisation générale de tous pour condamner les agresseurs ? mots-clefs : femme battue , injustice , justice , souffrance , violence , violence conjugale posté dans non classé | 1 commentaire » la plainte 2 février 2012 passage douloureux mais ô combien obligatoire. n’en n’avons nous pas marre de nous faire traiter de la sorte ? au delà du fait que nous sommes des victimes, nous sommes aussi des citoyennes, et ce sont une part de nos impôts qui paient le salaire de nos gendarmes. pour que l’accueil qui nous est réservé, et pour lequel une formation obligatoire existe depuis 2005, soit enfin mis en pratique, nous devrons lutter. si nous ne disons rien, rien n’évoluera jamais. acceptons de sortir de cet enfer en reprenant possession de ce qui nous est dû : notre dignité ! et refusons aux gendarmes le droit de la fouler aux pieds. mots-clefs : femme battue , injustice , justice , souffrance , violence , violence conjugale posté dans non classé | aucun commentaire » le statut pénal 2 février 2012 actuellement la violence conjugale est classée dans les délits. la loi considère que l’agresseur capable de détruire, et dans les cas les plus graves de tuer sa compagne (ou son compagnon) est à ranger dans la catégorie : voleur de sac, délinquant routier (usurpation de plaques d’immatriculation : 7 ans de prison…), casseur de vitrines…. la notion de crime n’est pas abordée car, relevant du privé, le législateur ne sait qui déclenche quoi au juste, et donc, permet à l’agresseur de porter atteinte à l’intégrité physique de sa conjointe (son conjoint) au motif qu’on ne sait pas trop qui a déclenché la dispute. inacceptable et inadmissible !!! certains faits sont avérés : un violent le reste, quelque soit sa conjointe (son conjoint). la victime est en perte totale de repères, elle a souvent le sentiment d’avoir provoqué et mérité les coups parce que son trauma est très proche du syndrome de stockholm, et que de fait, elle voue un culte à son agresseur, il ne peut donc pas être le coupable. l’adrenaline que provoque la poussée de colère chez le violent, et qui aboutira aux coups, est pour certains spécialistes, assimilée à une drogue (aucune étude scientifique ne vient pour le moment prouver cette théorie, mais elle est très fortement répandue). pour en terminer avec la violence conjugale, il faut requalifier les faits en crime et non en délit. modifier les peines en les rendant plus lourdes. mes propositions : 1er coup dénoncé aux gendarmes avec itt inférieure à 8 jours (qui n’est hélas pas forcément le 1er coup reçu) port du bracelet obligatoire pour 5 ans, charge à l’agresseur d’apporter la preuve d’une prise en charge thérapeutique pour voir la peine réduite. récidive, itt supérieure à 8 jours, coups portés avec un objet dont la détention est illégale : 20 ans de réclusion criminelle. la violence conjugale est un crime : choix de la proie, agression répétée, manipulation psychologique, 174 décès par an, non comptabilisées les victimes décédées à l’hôpital et celles, devenues trop fragiles, qui s’en suicident. mots-clefs : femme battue , injustice , justice , souffrance , violence , violence conjugale posté dans non classé | aucun commentaire » la justice 2 février 2012 la violence conjugale, même avec un certificat médical, confronte la parole de l’un contre celle de l’autre. c’est une réalité. les propos que j’ai pu entendre sont : »